avec Photographies-Rencontres
La fuite © brigitte kohl - 2016 |
«Rate de banlieue parisienne» arrivée à vingt-trois ans au pays des «rats des champs» drômois… la lecture de ce livre, «Pays perdu» de Pierre Jourde, a fait ressurgir de vieilles images mentales dont je pensais les négatifs définitivement égarés au fond de moi…
Ce texte, d’une vérité, d’une véracité, d’une férocité si justes, m’a véritablement transporté dans un espace temps douloureux dont je n’avais qu’une envie, fuir… Fuir, en produisant une image qui, une fois pour toute, me permettrai d’échapper à cette réalité.
Je me suis imaginée fermant définitivement le portail pourri de cette vieille masure, monter dans ma voiture, et… rouler… pleurer…rouler, pleurer, rouler… enfilant virages et tunnels, le cerveau «cramé» envoyant des indications se superposant à la signalétique, où seul le silence permettait d’absorber les flashes de souvenirs empreints de haine, d’incompréhension, d’odeurs d’injustice, de méchanceté gratuite, de bêtise, de lacheté auxquels j’avais dû faire face, impuissante, perdue. C’était fini, enfin, la porte était close…
Dernier tunnel à franchir… plus très loin, la libération…
bk
Ce texte, d’une vérité, d’une véracité, d’une férocité si justes, m’a véritablement transporté dans un espace temps douloureux dont je n’avais qu’une envie, fuir… Fuir, en produisant une image qui, une fois pour toute, me permettrai d’échapper à cette réalité.
Je me suis imaginée fermant définitivement le portail pourri de cette vieille masure, monter dans ma voiture, et… rouler… pleurer…rouler, pleurer, rouler… enfilant virages et tunnels, le cerveau «cramé» envoyant des indications se superposant à la signalétique, où seul le silence permettait d’absorber les flashes de souvenirs empreints de haine, d’incompréhension, d’odeurs d’injustice, de méchanceté gratuite, de bêtise, de lacheté auxquels j’avais dû faire face, impuissante, perdue. C’était fini, enfin, la porte était close…
Dernier tunnel à franchir… plus très loin, la libération…
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